1. Prenez notes pour l’hivernage de votre bateau !
Que le suivi et l’entretien du bateau soit ou non confié à un chantier professionnel, nul mieux que vous, ne connaît votre bateau. Vous avez navigué à bord, éprouvé le moindre de ses défauts, remarqué la vis mal serrée, le cordage effiloché, la petite fuite agaçante, la charnière qui coince…
Rien de tout cela n’est grave en soi, mais si vous n’en avez pas pris note en temps utile, au printemps tout sera oublié et la nouvelle saison reprendra comme a fini la précédente !
La meilleure préparation à l’hivernage de votre bateau est donc de vous doter d’un carnet et d’y lister au fur et à mesure, tout ce qui ne va pas ou qui pourrait être amélioré à bord. Ainsi, rien ne sera oublié et une simple journée de bricolage à bord permettra de cocher une bonne part de cette liste.
Si vous souhaitez vendre votre bateau, profitez de la préparation à l’hivernage pour prendre des photos, faire l’inventaire et noter tout ce qui pourrait être indispensable à la publication d’une annonce.
Pour en savoir plus, consultez notre article : Vendre son bateau : 5 conseils pour réussir son annonce.
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2. Le grand nettoyage : videz votre bateau
Commencez par vider les placards de toute alimentation, même longue conservation, qui sera moins appétissante dans quelques mois. Débarquez tous les objets susceptibles de prendre l’humidité : prospectus des ports ou revues périmées ou encore duvets et oreillers qui mériteront d’ailleurs une bonne lessive… N’oubliez pas d’emporter avec vous les cartes et documents, supports indispensables aux projets des futures navigations.
Après avoir vidé les placards de leur contenu périssable, prenez le temps de procéder à un nettoyage en profondeur du moindre recoin, des coffres, des fonds et de tous les endroits où le sel, les miettes ou tout autres choses qui ne manqueraient pas d’attirer et de retenir l’humidité. Ceci fait, laissez tout ouvert : les cabines, les placards, les couvercles afin que l’air circule.
Au passage, inspectez et débarquez tout le matériel qui demande vérification comme les fusées, les extincteurs ou les cartouches des gilets gonflables. Les piles seront ôtées des appareils pour limiter les risques de fuites acides. Le réservoir d’eau potable sera vidé pour éviter de conserver de l’eau stagnante.
Avant de rincer la cuvette des toilettes, versez quelques gouttes d’huile à salade. Cette astuce maison empêchera les joints et clapets de se coller. Terminez cette étape en fermant les vannes.
3. Dernier coup d’œil à la mécanique et au moteur
Il est toujours préférable de faire l’entretien du moteur en fin de saison plutôt qu’au printemps. Déjà, nous sommes peu nombreux à être aussi prévoyants, et les professionnels sont plus disponibles ; mais aussi, l’huile se charge peu à peu en humidité et la remplacer avant l’hiver permettra à votre moteur de passer la mauvaise saison, bien protégé.
Pour les mêmes raisons et pour éviter la condensation, on remplira le réservoir de carburant au maximum. Le niveau d’électrolyte des batteries sera lui aussi vérifié, leurs contacts seront nettoyés et graissés et elles seront chargées au maximum. Un panneau solaire ou une éolienne, même de faible puissance, permettront de compenser la décharge naturelle.
Surtout si vous ne passez pas régulièrement à bord, vous vérifierez très soigneusement la pompe de cale et surtout son flotteur qui doit assurer une mise en route et un arrêt franc ! Plus que jamais, on fermera les vannes de tous les passe-coques.
4. Bouts en sac : rincez, pliez, rangez
Il est préférable de laisser le moins possible de matériel sur le pont. Les voiles seront bien sûr rincées, séchées, inspectées et mises à l’abri des intempéries, mais aussi des UV, Y compris le génois qui sera affalé de son enrouleur.
Toutes les manœuvres courantes seront rincées et rentrées, quitte à prendre au préalable quelques photos pour faciliter la remise en place. Dans la mesure du possible, mettez la drisse à l’abri en les envoyant en tête de mât après les avoir rallongées d’un messager. Il sera facile ainsi de réunir les courants au pied du mât, dans un sac qui les protégera des UV.
Pour les voiliers et les bateaux à moteur, on vérifiera les amarres avec soin et on ne manquera pas de les fourrer d’un morceau de tuyau aux points de frottement. Laissez l’échelle de bain accessible, ce qui pourra contribuer à sauver une vie en cas de chute d’un passant dans l’eau du port.
5. Stockez votre bateau
Maintenant que nous avons abordé toutes les techniques pour bien hiverner votre bateau , il ne vous manquera plus que … le stockage ! Si vous sortez votre bateau de l’eau, vous le protégez des intempéries, des algues et coquillages qui peuvent abimer sa coque et surtout vous avez l’esprit tranquille. Quel que soit la taille de votre bateau, il est préférable de l’hiverner pendant la période où vous aurez moins l’occasion d’aller naviguer. Mais où mettre votre bateau à l’abri ? La première solution envisageable est bien sûr celle du port à sec. Adressez-vous directement à votre capitainerie ou aux chantiers navals les plus proches de votre port d’attache. Place de parking, garage ou encore hangar ou même location de jardin privés sont également des options.
excellent début pour la préparation a l’hivernage. reste à se faire une liste des travaux et à la suivre. bon courage pour ceux qui doivent hiverner.